Parakou, ville située à 300 km de la capitale économique du Bénin a abrité il y a quelques semaines, un exercice de simulation de gestion de crise en salle dénommé TABLEX. L’Organisation Internationale pour les Migration (OIM Benin) à travers cette initiative, voudrait amener des acteurs clés à pouvoir faire face à d’éventuelles crises humanitaires au niveau des frontières…

L’importante séance de formation a mobilisé la participation des autorités administratives et de sécurité des départements du Borgou, de l’Alibori, du Plateau, des Collines et de l’Atacora, (Préfecture, Mairie, Police, Douane, Eaux et Forêts, Sapeurs-pompiers, services sociaux, Santé et acteurs internationaux).
Cet exercice se déroule dans un contexte où bien de populations font face à la montée de l’extrémisme violent du Sahel central vers les pays du Golfe de Guinée dont le Bénin, accentuant ainsi, la fragilité des communautés frontalières déjà confrontées à des défis multidimensionnels.
Cette situation rend urgente le renforcement des capacités des autorités et des communautés en matière de gestion de crises.
L’exercice de simulation de gestion de crise en salle (TABLEX) reste une activité entrant dans le cadre du projet « Engagement des Communautés Frontalières dans la Sécurité et la Gestion des Frontières ». Il est mis en œuvre par l’OIM Bénin et OIM Sénégal et financé grâce à l’appui de l’US Department of State.
L’exercice de simulation de gestion de crise en salle (TABLEX) promeut la promotion de bonnes pratiques dans toute la région en matière de police de proximité, en renforçant les relations entre les institutions et la population et en encourageant l’engagement des communautés.
A la formation TABLEX, les participants organisés par département ont produit un plan de gestion de crise en réponse au scénario proposé.
Ce programme prévoit toujours dans ce cadre, la réalisation de plusieurs autres exercices de simulation de crise en salle (TABLEX) au profit des autorités administratives et sécuritaires ainsi que des communautés de la zone d’intervention du projet afin de renforcer les capacités des communautés à répondre aux situations de crises et conflits.
Gloria LOKOSSOU