D’après les acteurs du monde de la culture québécoise, il s’agit d’une première : Ben Marc Diendéré, un africain noir, nommé à la tête du Conseil des arts de Montréal.

Avec plusieurs campagnes de financement à son actif, notamment pour le Rideau Vert, le TNM et la compagnie de théâtre documentaire Porte-Parole, derrière la pièce J’aime Hydro – M. Diendéré estime pouvoir être à la hauteur de cette nouvelle mission à lui assignée.
« Je comprends très bien le besoin financier qu’il y a derrière les organismes de la culture, a-t-il expliqué. Ça va prendre de l’argent du public, mais aussi du monde des affaires, parce qu’on est tous bénéficiaires d’une certaine élégance de la ville, d’une certaine beauté.»
Né à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, il y a de cela 50 ans, Ben Marc Diendéré est arrivé dans la métropole montréalaise à l’âge de 25 ans.
Véritable touche-à-tout, le Montréalais d’origine africaine, est un homme d’affaires et un communicateur passionné de culture depuis son plus jeune âge.
Il a occupé plusieurs fonctions depuis son arrivée au Québec comme par exemple, des postes clés au niveau de plusieurs entreprises comme la SODEC, Québecor Média et Sollio Groupe Récréatif, la plus importante coopérative du secteur agricole au Canada.
Actuellement chef des affaires publiques et des communications de VIA Rail Canada.
Ben Marc Diendéré entend pouvoir agir comme un pont entre les différentes communautés montréalaises et québécoises.
« J’ai milité longtemps pour l’inclusion et la représentativité. C’est important pour mon garçon, pour la petite fille d’origine haïtienne ou afrodescendante, ou pour l’Asiatique qui me voit. Oui, je veux être un pont, je veux être un porte-voix des communautés [culturelles], et également des communautés autochtones.», a t- il confié.
Virgile ANATO