
La ville de Santiago, au Chili, a réuni du 24 au 26 janvier 2023, des experts de diverses disciplines autour du troisième Forum International sur les Statistiques Migratoires. L’objectif visé est d’échanger les bonnes pratiques en matière de collecte et de diffusion des données relatives aux migrations et de discuter des mesures pratiques à prendre pour combler les lacunes existantes.
Une initiative des Nations-Unis, de l’OCDE et de l’OIM
Tout est parti d’un constat : Malgré que les migrations internationales soient restées une priorité pour de nombreux pays, des lacunes importantes persistent cependant chez ces derniers, dans l’appréhension des défis auxquels les migrants sont confrontés et des contributions qu’ils apportent aux communautés d’origine, de transit et de destination.
Le troisième Forum International sur les Statistiques Migratoires (IFMS) est venu donc à point nommé pour présenter de nouvelles méthodes prometteuses de collecte de données sur les migrations.
Il est organisé par le Département des affaires économiques et sociales des Nations-Unis, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) et l’Organisation Internationale pour les Migration (OIM).
Cette rencontre de haut niveau a rassemblé un réseau d’utilisateurs et de producteurs de statistiques sur les migrations dans le but d’améliorer les données sur les migrations.
Grâce au » big data » par exemple, Il encourage l’utilisation de données déjà collectées (par exemple, par le biais de sources administratives) et discutera de nouvelles initiatives de collecte de données.

Les données statistiques essentielles pour les questions de politiques migratoires
Ce forum répond au besoin crucial d’améliorer la collecte, la qualité, la disponibilité et l’utilisation des données sur les migrations.
Selon le Directeur Général de l’Organisation internationale pour les migrations, « Les données nous aident à comprendre presque tous les aspects de nos sociétés, de l’emploi à l’éducation. Toutefois, les données sur les migrations ne sont pas encore aussi abondantes ou détaillées qu’elles ne le sont pour d’autres questions d’intérêt mondial » a-t-il fait observer.
« Sans données, les migrants sont invisibles pour les décideurs politiques. Nous avons besoin de données solides pour identifier non seulement les défis et les vulnérabilités auxquels les migrants sont confrontés, mais aussi leurs contributions aux pays d’origine, de transit et de destination », a déclaré le Directeur de la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, M. John Wilmoth.
Virgile ANATO